La féverole a-t-elle besoin de soufre ?

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La féverole a-t-elle besoin de soufre ?

Nous avons peu de retours sur le soufre sur protéagineux et les résultats ne font pas consensus au niveau de la rentabilité de la fertilisation soufrée sur légumineuses.

De ce que nous savons :

  • Le soufre a un intérêt pour la nodulation des protéagineux.
  • Sur la luzerne, il a été observé une synergie soufre + bore + molybdène (meilleur rendement uniquement si ces éléments sont apportés séparément).
  • Il est à apporter au semis en plein ou en localisé pour le soufre élémentaire, sinon plutôt avant la phase de montaison pour la forme sulfate.

Quelques infos sur le soufre élémentaire :

  • L'utilisation du soufre élémentaire doit se faire selon le principe d'un amendement : apport pour permettre sur le long terme d'apporter les besoins en unité de sulfate à la culture quand elle en a besoin.
  • En effet, le soufre ne peut être oxydé (passage en ions sulfate) que par l'activité microbienne du sol. Il en résulte que si l'activité biologique est faible, la dissolution de cet amendement sera également très lente, voire inutile. Il faut au minimum 4 mois pour que la dissolution commence.
  • Son apport est préférable dans la ligne de semis au plus près des racines. En effet, si l'activité biologique le transforme, il y a une acidification locale auprès des racines qui permet notamment de solubiliser des éléments minéraux qui auraient pu être bloqués (Phosphore par exemple).
  • Aujourd'hui, il apparaît que la dose pivot de 10 - 20 kg semble assez juste pour un apport dans la ligne de semis. Il est peu judicieux de l'apporter en végétation car il serait en surface et il aurait beaucoup de difficultés pour être oxydé par l'activité biologique.
  • À noter que l'apport de soufre élémentaire ne supplémente pas l'apport de fertilisation via les sulfates.

En dehors du soufre élémentaire, il est possible d'apporter un sulfate de magnésie (type kiésérite), un sulfate de potasse* ou du gypse. Les analyses de sol peuvent orienter le choix (par exemple : éviter de prendre de la kiésérite si le sol est bien pourvu en Mg).

  • À savoir que la féverole est une culture moyennement exigeante en potasse (1,30 unité de potasse par quintal produit). Mais elle a un rôle dans le bon fonctionnement de la symbiose légumineuse/nodosités (favorise la circulation de la sève contenant les éléments nutritifs nécessaires au rhizobium, la bactérie situés dans les nodosités).

Au niveau des doses, peuvent être envisagées 40 u/ha de SO3 en laissant une bande témoin sans fertilisation.

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