David | Loiret

AgroLeague
Ceux qui cultivent
9/5/2022
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David | LoiretDavid | Loiret

"J’ai repris la suite de l'exploitation familiale. C'est ce que je voulais faire depuis tout petit. J'adorais l'extérieur, la mécanique. C'est un métier où on peut toucher à tout. On est polyvalent. Je me suis installé en 96, après avoir travaillé 4 ans avec mon père avant. J'ai des activités communales et intercommunales; ça prend du temps et du coup, le non travail du sol, les TCS, sont entrés en jeu pour m'aider à en gagner. Au départ, ça a commencé comme ça.

Je travaille avec mon épouse sur l'exploitation. On cultive 220 ha sur des terres un peu difficiles et hétérogènes, avec des argiles et des cailloux. Elles sont dures à travailler. Moins on touche le sol, mieux c'est. On est en céréales, maïs, sorgho, soja, blé, avec des cultures portes graines et multiplication de semences de carottes, épinards, lentilles, luzernes, pois; des cultures à valeur ajoutée.

Je suis en semis direct depuis 3 ans en céréales d'automne. Avec mon type de sol, c'est plus difficile pour les cultures de printemps pour lesquelles j'ai eu plus de difficultés. Justement, avec AgroLeague, on s'aperçoit qu'il y a une multitude de sols et de techniques. Avec les rencontres qu'on fait ensemble, on en apprend tous les jours. On voit les expériences, les bonnes et les mauvaises, qui sont toutes enrichissantes.

C'est important pour moi de réduire les coûts de fonctionnement de matériel, et puis on arrive au bout d'un système. La chimie, le désherbage, on n'y arrive plus, avec ou sans labour. Du coup, peut-être que la couverture du sol et les solutions agronomiques peuvent nous aider. Ça m'a apporté beaucoup en gain de temps et en économie. En céréales d'automne, le rendement n'est pas impacté. Aujourd'hui, je ne reviendrais pas en arrière. Et le sol réagit bien. Je n'ai pas plus de problématique en semis direct qu'en travaillant le sol. J'espère bien que je vais améliorer le désherbage en continuant. Pour les autres phytos, je suis déjà très bas en fongis et je continue de regarder ce que je peux encore réduire.

Mon exploitation est en plein centre du village. Une partie de mes terres sont proches des jardins des particuliers. Je fais très attention à éviter les traitements. Si je pouvais complètement m'en passer, je le ferais. Mais on a des cultures comme le blé dur et les portes graines qui exigent une certaine  qualité  et c'est parfois difficile de faire autrement mais je fais tout pour réduire au minimum. Mon arme aujourd'hui, c'est la variété des espèces que je cultive. J'ai un assolement avec 14 cultures différentes. On arrive à se passer de phytos grâce à ça. La diversité de l'assolement est primordiale. C'est quand on a une même culture sur une grande surface qu'arrivent les problèmes. Les monocultures ont eu un impact sur nos sols. Plus de diversité = biodiversité et autorégulation. C'est aussi beaucoup de petites choses à faire en parallèle comme regarder le choix des variétés, les dates de semis. Bref, revenir à l'agronomie…"


David, membre AgroLeague installé dans le Loiret

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