Retour d'expérience d'Anthony Marteau

On doit prendre conscience qu’on doit apporter de la matière organique pour que les sols soient plus résilients face aux changements climatiques.

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Je suis la 4e génération d’agriculteurs sur la ferme. On cultive une surface de 115 ha: 35 ha de mais fourrage et grains, 40 ha de blé,10 ha de colza et 3 ha orge, le reste, c’est de la prairie. Nous avons aussi une quinzaine de vaches allaitantes.

Je m’intéresse à l’agronomie depuis 7 ans mais la mise en place de beaux couverts n’était pas facile les premières années. Depuis le passage de Baptiste (agronome de la League) j’ai mis en place ce mélange :  de sorgho, tournesol, radis, moutarde et trèfle d’Alexandrie. D’ailleurs j’ai observé cette année une belle levée. J’ai hérité des terres à 1,5% de matière organique, et actuellement on est plutôt à 2,5 % de matière organique, soit une bonne augmentation en 13 ans. J’espère accélérer cette hausse avec la mise en place de couverts et l’apport d’effluents.

Moi, j’aime bien l’élevage et les cultures : ce sont deux productions complémentaires. On économise et l’activité biologique des terres s’améliore avec l’élevage. On a moins de mal qu’en ferti grâce aux fumiers et lisiers, on nourrit notre sol plus rapidement.

Nous avons des terres à bon potentiel, nous pouvons le rendre plus résilient avec cette technique. D’où l’intérêt de faire appel à un agronome.

AgroLeague ?

J’ai connu AgroLeague sur les réseaux, et j’ai demandé à être rappelé. Je navigue beaucoup sur les pages Facebook où se retrouvent les agriculteurs.

Ce qui m’a intéressé chez AgroLeague ça a été le conseil technique et surtout l’indépendance.

Je profite aussi de Slack, je peux discuter avec d’autres agris de mes problématiques d’élevage. Justement, je suis l’évolution de la ferme de Paul Champouillon, membre AgroLeague. Il a beaucoup de fumiers lui, ses sols ont l’air de bien marché, c’est super intéressant, il m’inspire.

Je trouve que travailler avec AgroLeague c’est pratique et puis les agronomes sont réactifs sur l’application : quand je fais une demande de recommandation sur les amendements calciques par exemple, j’ai une réponse sous 36 heures, c’est assez rapide!

D’ailleurs, j’ai déjà recommandé d’AgroLeague à une connaissance, ça lui a plu et il fait partie d’AgroLeague désormais.

Je trouve que le conseil d’AgroLeague est pertinent, il répond à mes attentes : que ce soit sur la technique ou le temps de réponse. La League permet de compléter mes connaissances : l’agronome me rassure sur ma prise de décision, et ça m’évite de faire des erreurs.

J’ai réalisé des analyses de sols avec AgroLeague et c’est différent de celles que j’ai faites auparavant.

J’ai trouvé des données et interprétations sur l’activité biologique et le carbone labile assez intéressantes, ce sont des points qu’on ne trouvait pas sur d’autres analyses, c’est top !

Les analyses de sève, elles, permettent d’anticiper les carences sur les plantes. Les plantes se portent mieux avec une application foliaire.

Vision de l’agriculture ?

On doit prendre conscience qu’on doit apporter de la matière organique pour que les sols soient plus résilients face aux changements climatiques. Si on arrive à stocker du carbone, alors on pourra défendre notre métier plus facilement. Quand on est agriculteur, on doit garder notre capital sol et l’améliorer, supprimer l’érosion qui participe aux pollutions.

Je recommande aux agriculteurs de remettre l’agronomie au cœur de leurs systèmes et surtout qu’ils se fassent accompagner.

L’adaptation, c’est la clé de voûte de la réussite.

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